L'épineuse question du livre en voyage
Je lis souvent et surtout en vacances. Enfin, disons que les bouquins que je lis pour mon plaisir le sont surtout en vacances. Et j'adore particulièrement lire en voyage, sur une plage, dans un café, dans un bus/train/bateau. Du coup le livre s'imprègne du paysage dans lequel je suis et vice versa. Certains endroits sont à jamais associés à un roman dans mon esprit, parfois l'association est assez surprenante mais c'est ce qui me plaît: pour moi, Raison et sentiments de Jane Austen ressemble au plateau du Vercors, La Souris bleue de Kate Atkinson brille comme la plage de Hoi An au Viêt-Nâm et La Tâche de Philippe Roth (un chef-d'oeuvre au passage, à lire absolument) me fait ressentir les chaos des routes chypriotes.
Oui mais voilà, je n'aime pas abîmer les livres et il faut dire que dans le sac à dos, entre la gourde et la serviette de plage, ils sont un peu malmenés. Alors, avant de partir, j'ai cousu la pochette à livre, triplée, bien protectrice pour trimballer mes romans (et ceux qu'on m'a prêtés) sans les faire souffrir.
Pochette patron tout simple en lin ardoise du marché de La Plaine (Marseille), Liberty Fairford Bleu de Toiles, biais Liberty Mitsi Accès soir (rue J-J Rousseau à Grenoble) et gros grain vieil or que j'ai depuis 3ans et que je désespérais de pouvoir utiliser un jour Entrée des fournisseurs. Pour la triplure, j'ai utilisé un coton beige très épais, j'avais un peu peur que la Mac rale et puis non.
Et sinon, est-ce que la mission protectrice est validée? Affirmatif!
J'ai rajouté un ruban bicolore pour que ce soit plus pratique, si mes souvenirs sont bons, il vient de La Droguerie. Vu que j'étais lancée, et que ça faisait des mois que ça ne m'était plus arrivé, j'en ai profité pour coudre deux petits porte-monnaie mais il faut que je refasse les photos, la carte du reflex a fait sa maligne, je ne peux plus récupérer les photos qui sont dessus...