Andiamo a Venezia (Carnets de voyage #1)
Je vous ai laissés avec la promesse des photos de mes derniers voyages, et puis il y a eu la suite des vacances (Landes, Ile de Ré...) et puis le retour dans les montagnes et les retrouvailles avec les amis et puis la rentrée et son cortège de petites contrariétés et puis les activités qui reprennent et puis la vie.
Maintenant, j'essaie de rattraper mon retard, ça me donne l'occasion de voyager à nouveau, rétrospectivement.
Je n'étais jamais allée à Venise mais je savais que j'allais adorer. Je n'ai pas été déçue. Cette ville est une parenthèse qui ne ressemble à rien d'autre, où la lumière est exceptionnelle, même quand le temps est tout gris comme ce fut le cas pour nous. Tant de beautés et d'histoire rassemblées dans une seule ville confère un caractère enchanteur à la cité des Doges. Ah, prendre le vaporetto, traverser des centaines de ponts, tenter de compter les églises, se perdre dans les ruelles étroites, être sur le Pont des Soupirs... j'y retournerais bien séance tenante.
L'arrivée sur le Grand Canal, le seul jour ensoleillé. Découvrir la ville emportée par le vaporetto, petit à petit, a un côté magique.
La Ca' d'Oro, un des nombreux palais.
La Tour de l'Horloge. La visite y était passionnante et la vue du sommet drôlement belle.
Le fameux Pont des Soupirs et les incontournables gondoles. Pour réussir à prendre cette photo, il a fallu jouer des coudes, croyez-moi.
Nous avions 47 élèves avec nous, âgés de 14 à 15 ans. Tout s'est bien passé, ils ont été très "sages" et intéressés par tout ce qu'on leur montrait. Parce que nous n'avons pas lambiné, ça non. Je crois bien ne pas avoir marché, je courais avec les mômes dans mon dos entre les momuments et les musées, entre les vaporetti et les églises. Les nuits furent courtes (en particulier celles passées dans le bus, 1h de sommeil à l'aller, 2h au retour!) mais l'ambiance était fantastique. Une entente parfaite et des fous rires de légende. Une ville parfois transformée en labyrinthe et des mômes montagnards collés à nos basques de peur de se perdre (enfin, se coller à MES basques est plutôt le moyen le plus sûr de se perdre...). Des visites guidées de musées totalement improvisées et l'illusion de maîtriser le sujet qui s'est maintenue. Des pique-niques sur des campi (petites places) où l'on découvrait des détails architecturaux différents tout au long du repas. Des petits bobos à soigner et quelques rares punitions...
Bref, je suis prête à retenter l'expérience.
Vue depuis la Tour de l'Horloge
Boîte pour les lettres de délation, palais des Doges
PS: faire des photos et s'occuper de 47 mômes sont des activités peu compatibles...